BORA, ma 1ère golden
BORA, de son nom officiel BORA de GUILLAUCA, est ma 1e golden.
Petite, j'avais été mordue 2 fois et les chiens me faisaient terriblement peur. C'est pour tenter d'atténuer cette peur que mes parents avaient adopté un chien : une petite femelle croisée entre un pointer et un épagneul breton, déjà un chien de chasse...
Quand notre jolie Thalia est partie, j'ai assez vite eu envie d'avoir mon propre chien. Je souffrais en quelque sorte du syndrome de "Belle et Sébastien", mais un Montagne des Pyrénées me paraissait tout de même un peu grand pour la vie en ville. C'est en feuilletant tout bêtement des bouquins que je suis tombée en arrêt sur le Golden Retriever. A l'époque, en 1986, il y avait moins de 200 naissances par an déclarées à la Société Centrale Canine pour l'enregistrement au Livre des Origines Français (quand aujourd'hui il y en a plus de 9000). Et le seul chiot disponible au moment de mon appel se trouvait du côté d'Aix-en-Provence. Mais qu'à cela ne tienne, une fois que j'ai eu l'idée en tête, plus rien ne m'a arrêté !
Et pour une 1e expérience, ce fut une réussite. Nous avons partagé une histoire exceptionnelle.
Et comme c'est elle qui a insufflé la suite, c'est tout naturellement que j'ai choisi de donner son nom aux quelques chiots qui naissent chez moi : les Golden Retrievers du Souffle de Bora.
ELJA, la fille de Bora
En 1989, Bora a mis au monde une jolie portée de 9 chiots (avec Lawnwoods Gideon), sur laquelle j'ai conservé la plus dorée, Elja.
Attirée par cette petite chienne, je l'ai conservée le plus tard possible avec l'idée de trouver quelqu'un de proche qui l'adopterait. Cà ne s'est pas fait et j'ai dû la vendre à des personnes de la Drôme. Mais ces personnes ont finalement trouvé un chiot plus près de chez eux et se sont rétractées. Il n'en n'a pas fallu davantage pour que j'y vois un signe du destin et que je conserve pour moi cette petite merveille.
Elle formait avec sa maman un "couple" exceptionnel. Je n'ai rien eu à lui apprendre. On se comprenait d'un simple regard (ah le bonheur de conserver un chiot que l'on a mis au monde...).
Malheureusement, sur les 9 chiots, c'est elle qui est partie la première, emportée en un mois par un cancer à l'âge de 10 ans. Son départ brutal (je l'avais laissée le matin sans penser un seul instant que je ne la reverrais plus en vie) m'a ouvert les yeux sur l'importance de profiter chaque jour des petits bonheurs que la vie nous réserve.
Et après toutes ces années, je ressens toujours une grande émotion quand je revois des photos d'elle et de sa maman.
THARRA, la soeur d'Elja
C'est ma sœur qui avait adopté Tharra, et elle a vécu heureuse avec elle, son mari et ses enfants pendant de nombreuses années, en des lieux différents selon les déménagements. Mais en Gironde, la magnifique propriété qu'ils habitaient au milieu des vignes avait un inconvénient majeur : les chasseurs tiraient des coups de feux au bout du jardin. Tharra, qui ne connaissait pas l'ivresse du rapport du gibier, avait le stress des coups de feux et vivait tristement cette situation.
C'est pourquoi ma sœur a décidé de l'installer provisoirement, pendant la saison de chasse, chez ma maman, qui vivait en face de chez moi. Mais elles se sont si bien trouvées toutes les deux que ma sœur n'a pas eu le cœur de reprendre sa chienne. Et c'est par un beau jour de fête des mères qu'elle lui a offert définitivement.
C'est ainsi que pour les vacances et les week-ends, Tharra est revenue vivre avec sa maman Bora et moi-même, tandis qu'au quotidien, elle partageait la vie de ma maman.
LENA, ma 1e golden de travail
LENA, officiellement WHEATON'S ZLENA, a été ma 1e golden issue d'une lignée de travail.
Les hasards de la vie...
J'avais commandé une chienne sur une portée issue d'une lignée de beauté et il n'y avait eu aucune femelle.
C'est ainsi que, sur les conseils des éleveurs, mon choix s'est orienté vers un chiot davantage porté sur le travail.
Pour mon plus grand bonheur aujourd'hui.
Mais il s'était passé 2 ans entre ma commande du 1er chiot et l'arrivée effective de Lena à la maison, et cette petite chienne particulièrement dynamique est arrivée trop tardivement dans la vie de Bora. Et notre relation a mal démarré, perturbée que j'étais par la vie que menait cette jolie furie à ma vieille Bora qui ne savait plus résister aux assauts du chiot plus que dynamique. Trois mois après l'arrivée de la petite, Bora nous a quitté, à bientôt 16 ans, et j'ai eu du mal à vivre sereinement la situation. Avec le recul, je sais bien qu'à 16 ans, chiot ou pas chiot, Bora serait partie. Mais dans l'émotion du départ de Bora, il m'a fallu des mois pour créer une relation digne de ce nom avec Lena.
Et je commençais seulement à m'en sortir quand elle est partie brutalement, en l'espace d'une semaine, de botulisme (bactérie qu'elle a sans doute attrapé dans de la terre), à l'âge de 17 mois.
Aujourd'hui, 3 goldinettes partagent ma vie :
NINA (WHEATON'S BAILA), bon pied bon oeil du haut de ses 14 ans et demi,
ANOUKH (GOLD CHORUS ANOUKH), qui a eu 12 ans en janvier,
et LILI (FALBALA du SOUFFLE DE BORA), qui vient de fêter ses 7 ans.
NINA, ma 2e chienne de travail
NINA, de son nom officiel WHEATON'S BAILA, est ma 2e chienne de travail.
Et il n'y a pas de mots pour décrire la relation que nous avons elle et moi.
Notre connivence est exceptionnelle. J'ai retrouvé avec elle la relation que j'avais avec Bora et Elja, et encore davantage parce qu'avec Bora et Elja, je ne travaillais pas. A l'époque, pour moi, travail signifiait chasse et çà ne m'intéressait pas. Il a fallu que je connaisse les Wheaton's pour que petit à petit je me laisse embarquer dans le travail du chien.
Et quel bonheur de la voir travailler avec passion à la chasse où je l'ai emmenée jusque l'âge de 11 ans.
Mais elle travaille toujours avec autant de plaisir au quotidien : rien ne peut la rendre plus joyeuse que de lui demander d'amener les bouteilles vides jusqu'à la poubelle, de ramasser une épingle à linge tombée au sol, ou encore de m'amener le courrier.
Et même si la démarche est parfois un peu chancelante, je lui offre encore de temps en temps un petit apportable lancé tout près, ou caché dans les buissons. Sa joie dans ses moments là est on ne peut plus émouvante.
ANOUKH, la chienne de ma maman
Les choses étant loin d'être toujours faciles en élevage, Nina s'est révélée dysplasique (C/D, avec des parents tous deux côtés A). J'ai donc bien évidemment choisi de ne pas la faire reproduire. Lorsque ma maman s'est sentie prête à vivre une nouvelle histoire, après le départ de Tharra, j'ai commencé mes recherches.
C'est ainsi qu'Anoukh, de son nom officiel GOLD CHORUS ANOUKH, est arrivée dans notre vie en mars 2005.
Pendant longtemps, elle a égayé le quotidien de ma maman, tout en passant ses moments de détente avec Nina et moi.
Et désormais, elle vit pleinement à la maison.
Elle est la bonté même et m'a offert de magnifiques chiots qui aujourd'hui lui ressemblent beaucoup.
En 2007, avec Rayleas Mister Copper, elle a eu 8 chiots.
Et fin 2009, elle a rencontré Big Boss des Fields d'Est. Et sur cette portée... il y avait Lili...
LILI, ma petite merveille
LILI, très officiellement FALBALA du SOUFFLE DE BORA, et PRINCESSE LILI pour les intimes, est issue de la dernière portée d'Anoukh. Je n'avais pas prévu de conserver un chiot mais, dès l'âge de 3-4 semaines, elle avait une façon de me regarder avec attention qui la rendait irrésistible.
Elle a d'ailleurs conservé ce petit mélange d'air sérieux, voire hautain, et doux à la fois.
Je n'ai jamais regretté cette décision de ne pas l'avoir laissé partir.
Son éducation a été d'une grande facilité et, pour la chasse, Nina a accepté de partager les terrains avec elle et lui a brillamment appris à foncer à travers tout pour ramener le gibier.
Elle est un peu moins passionnée que Nina pour le travail sur apportables. Mais elle s'en sort honorablement quand même (et pour le coup, avec elle, pas de souci pour le calme au poste).
Elle a eu son sélectif B au 2e essai (au 1e essai, elle n'avait pas su résister au canard qui s'était pointé sur l'étang au moment où elle ramenait le 3e apportable..., et il avait bien fallu 20 minutes pour qu'elle accepte d'abandonner, le canard n'étant pas d'accord pour se laisser attraper...).
C'est un amour de chien, qui sait parfaitement séduire son monde..., et avec qui j'ai une relation exceptionnelle.
En 2013, elle a rencontré Furyo Noroy du Plessis avec qui elle a fait de magnifiques bébés, bien à son image : les bébés ont maintenant grandi et ils auraient bien du mal à renier leur maman, tellement ils lui ressemblent. De ce mariage, j'ai conservé Isis, que j'ai placé chez des amis. Trois goldens, c'est déjà beaucoup quand on a une vie bien remplie (je dirais même que c'est un de trop). Alors quatre...
ISIS, la jolie fillette de Lili
ISIS est un vrai clone de LILI. Parfois, quand elles ne sont pas face à moi, je les confonds. En vieillissant, Lili s'éclaircit, et Isis fonce. Elle est maintenant vraiment dorée à point !
Grâce à elle, l'histoire a pu continué un tout petit peu. Seulement un peu, parce qu'après son mariage avec HAKUNA MATATA DU PAYS SAUVAGE, elle n'a eu que 3 chiots, et uniquement des mâles.